Mise en contexte

Écopolis est un État fictif fonctionnant dans une économie où le gouvernement est interventionniste (économie mixte) dans un contexte de mondialisation des marchés (économie ouverte). Le but de l’activité est de comprendre le fonctionnement d’une économie à l’aide d’un simulateur.

La simulation est basée sur les fondements de la théorie keynésienne. Ainsi, nous y retrouvons les agents économiques tels les consommateurs, les entreprises, le gouvernement et le secteur extérieur. La somme des dépenses des agents économiques représente la demande globale (DG). Celle-ci est composée des dépenses de consommation (C), des dépenses gouvernementales (G), des dépenses d’investissement (I), et enfin, des exportations (X) moins les importations (M), soit les exportations nettes (X-M). Par ailleurs, l’offre globale (OG) représente le total de la production des entreprises d’Écopolis.

L’utilisateur peut modifier les variables dans le scénario initial (Écopolis en équilibre) ou utiliser les scénarios proposés. Dans le scénario initial, la demande globale (DG) égale l’offre globale (OG). D’autres scénarios proposeront des situations de déséquilibre à résoudre. Ainsi, lorsque la demande globale est supérieure à l’offre globale (DG>OG), l’économie est en surchauffe. À l’inverse, lorsque la demande globale est inférieure à l’offre globale (DG<OG), l’économie est en récession.

Afin de résoudre les déséquilibres économiques, l’utilisateur pourra se servir des outils de la politique budgétaire, soit faire varier les revenus de l’État en modifiant les taux d’imposition sur les revenus ou le taux de taxe de vente. Dans cette simulation, afin de simplifier la compréhension, il n’y a qu’un seul palier gouvernemental. De plus, le gouvernement d’Écopolis peut modifier les dépenses des ministères telles celles en santé et services sociaux, en éducation, loisir et sport, en transport, au service de la dette, ou toute autre dépense incluse dans la catégorie Autres ministères – on peut penser aux dépenses dans le secteur de la culture, de la justice et de la sécurité civile, de la condition féminine, de la famille, des autochtones, etc.

La politique budgétaire est restrictive lorsque le gouvernement augmente ses revenus (taxes et impôts) ou diminue les dépenses publiques. Elle est expansionniste lorsqu’il diminue ses revenus (taxes et impôts) ou augmente les dépenses publiques.

Par ailleurs, il sera possible d’utiliser la politique monétaire. La Banque centrale d’Écopolis peut faire varier le taux directeur. Pour des fins de simplification, il n’y a pas de délais de 18 à 24 mois entre la modification du taux directeur et les impacts sur l’économie.  La politique monétaire est restrictive lorsqu’il y a augmentation du taux directeur, et expansionniste lorsqu’il y a diminution du taux directeur.